La réalité, c’est que porter sa voix en tant que femme, aujourd’hui encore, reste un acte exigeant.
Prendre la parole publiquement nous expose plus fortement :
harcèlement en ligne, moqueries, jugements, mises en doute — la parole des femmes dérange, déstabilise, agace, ou est simplement… ignorée.
Beaucoup d’entre nous ont grandi soit avec le syndrome de la bonne élève — celle qui doit être discrète, docile, irréprochable — soit avec le syndrome de la Good Girl — celle qui doit être cool, détendue, arrangeante.
Sortir de ces archétypes demande du courage.
Prendre la parole face à un groupe, à une caméra, à un micro ou à une salle, peut être intimidant.
Assumer ses idées, ses convictions, ses prises de position, ses combats ou ses valeurs demande une force intérieure qu’on ne nous a pas toujours appris à cultiver.