De Lilith aux sorcières, en passant par le serpent du jardin d’Eden, la femme sensuelle est dangereuse, voire perverse.
Jadis, des femmes ont été brûlées parce que « sorcières ».
Ces femmes étaient souvent décrites comme séduisantes et sensuelles, avec une se[ggs]ualité « déviantes », usant de leur pouvoir maléfique pour séduire les hommes et les attirer dans des rituels diaboliques.
Cette chasse aux sorcières – en réalité des femmes libres et détentrices de savoir – a été un des prétextes majeurs à la répression de la puissance des femmes, de leur énergie, de leur sensualité, leur se[ggs]ualité, leurs instincts et leur beauté naturelle.
Nous avons été soumises à des normes de pudeur. Nous avons appris à rester douces, réservées et modestes.
Nous avons été réduites à notre apparence physique et au statut d’objet se[ggs]uel.
Au XXIe siècle, il est encore très difficile d’être une femme qui assume sa sensualité.
Dans l’inconscient collectif, cela reste souvent mal, honteux.